Quatre chemins, comme autant de directions possibles.
Artère de la ville, qui de l’aéroport connecte son centre,
on y passe, en voiture surtout, et d’abord, et pourtant aussi
en vélo, en trottinette, voire en tram. Quelque chose dans ce
flux semble nous appeler au changement. On nous invite à
faire différemment. Pourtant lui seul, l’habitant, peut faire d’une
image un paysage, et donc un lieu à habiter.Et si nous regardions son reflet et non la ville : vision doublée,
superposée, renouvelée. Alors on imagine, transpose, et cela
nous amène doucement vers l’abstraction. En attendant, ça
s’entrechoque, se superpose. Le passé et un futur en création
cohabitent.C’est une mutation continue, un mouvement permanent.
« Je cherche à entrer dans le battement qui nous fait
participer du tout ; d’un monde sans cesse en mouvement.
Méticuleusement, j’approche l’inconnu, je provoque les hasards
et laisse du réel d’autres réalités émerger comme une invitation
à accueillir la métamorphose.»Alexandre Dupeyron (2023)
